Reste à lister les questions auxquelles répond cet article.
Avec l’arrivée des AI Overviews et de l’AI Mode, Google change de rôle. Le moteur de recherche tel que nous le connaissions — une interface qui propose une liste de liens pour une requête donnée — se transforme peu à peu en moteur de réponses. Et qui dit réponses… dit forcément questions. Mais cette fois, ce n’est plus l’utilisateur qui les formule : c’est l’IA de Google.
Déployées aux États-Unis et plusieurs pays européens (mais pas encore en France), les AI Overviews affichent en haut des résultats de recherche un résumé issu de l’IA générative de Google. Ces encarts s’appuient sur plusieurs sources fiables, synthétisées en une seule réponse. Pour les rédacteurs, les marques et les sites médias, cela change la donne : la réponse aux questions des internautes ne se trouvent plus sur leurs sites, mais directement dans la réponse de Google. Ce qui ne fait qu’accentuer la tendance au « zéro clic » dans les résultats Google, celle-ci précédant l’IA générative.
La bonne nouvelle est qu’il est possible d’anticiper comment Google voit le contenu d’une page web, et pour quelles questions cette page apporte des réponses sérieuses. C’est ce que montre le journaliste Jean Abbiateci dans un post récent. À partir d’un article publié sur Franceinfo, il utilise un outil expérimental pour révéler les potentielles questions que l’IA de Google pourrait générer en lien – peut-être ! – avec la page. Cela aurait tout aussi bien pu être un article de la Réclame ou d’un site de marque : le phénomène est universel.
L’outil utilisé, Query Fan-Out AI Search, a été conçu par la plateforme WordLift. Il ne s’agit pas d’une interface grand public, mais d’un notebook Python accessible sur Google Collab — autrement dit, un outil à destination des développeurs ou des experts SEO à l’aise avec le code. Il permet d’entrer une URL et de visualiser les questions que Google pourrait générer à partir de ce contenu. Une manière de mieux comprendre le fonctionnement de la recherche générative et d’adapter ses pages en conséquence.
Pour les agences, les référenceurs et les créateurs de contenu, cet outil pourrait s’avérer très utile. En anticipant les formulations de l’IA de Google, il devient possible de structurer ses contenus pour qu’ils aient plus de chances d’être repris dans les AI Overviews et/ou dans AI Mode. Google encourage d’ailleurs cette approche dans sa documentation officielle, en rappelant l’importance de produire des contenus clairs, fiables et bien sourcés.
Après le SEO, place au GSO pour de bon ? (Generative Search Optimization)